Ce mois-ci, je suis heureuse de vous partager une lecture inspirante sur la parentalité. Il s’agit de l’ouvrage de Susan Stiffelman, intitulé « l’art d’être un parent présent« . Si vous hésitez encore sur le choix des ouvrages à glisser dans votre valise, celui-ci est une belle option !

L’auteure nous rappelle notamment qu’ « il n’est pas nécessaire de plaire à tout prix à nos enfants. Ne redoutons pas leur tristesse ou leur insatisfaction car nous savons fort bien que si nous réglons tous leurs problèmes, nous limiterons leur aptitude à développer une véritable résilience. « 

Elle nous invite aussi à interroger notre posture, sommes-nous avocat, capitaine ou dictateur ?

L’ avocat ne prend pas ses responsabilités d’adultes et négocie pour obtenir le pouvoir. Cette attitude génère les luttes de pouvoirs, des tensions et du ressentiment.

Le dictateur considère que l’enfant est responsable des problèmes qui surgissent dans la relation parent-enfant. Il contrôle par la peur et l’intimidation ( punitions, chantages…).

Le capitaine est responsable et agit avec gentillesse, empathie, clarté et esprit de décision. Il établit et maintient des barrières saines avec les enfants en leur permettant d’exprimer leurs besoins, leurs souhaits, leurs sentiments et leurs préférences sans pour autant les culpabiliser lorsque leurs désirs ne correspondent pas à ses attentes.

« Il considère les enfants comme ses égaux sur le plan de l’âme et reconnait leur besoin d’une présence stable et de quelqu’un pour les guider, même si cela signifie ne pas les laisser faire ce qu’ils désirent, comme regarder un film qui leur donnera des cauchemars ou les laisser aller à une fête sans aucune supervision parentale. »

Je vous avoue reconnaître en moi ces différentes attitudes, il est bien plus difficile de tenir son rôle de capitaine lorsque nous sommes fatigués physiquement ou émotionnellement, que nous sommes préoccupés par la gestion du quotidien, nos activités professionnelles, des soucis de santé ou relationnels.

La pratique de la pleine conscience nous invite à repérer nos attitudes toxiques en restant bienveillant _ nul n’est parfait, ni nous, ni nos enfants et c’est normal !_ et à prendre soin de nous pour assumer notre rôle de capitaine au quotidien.

Participer à un programme « Eduquer en pleine conscience » permet de prendre du recul, et de consacrer un temps à l’apprentissage de la méditation de pleine conscience avec le soutien d’un groupe et d’un.e instructeur.trice.

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Avocat, capitaine ou dictateur ?
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