Bonjour à chacune et chacun,

En cette pré-rentrée, j’ai envie de partager avec vous cette photo qui illustre à la fois la méditation du lac et celle de la montagne. Elle m’inspire force et sérénité, 2 qualités que je sens bien avisé de cultiver en ces temps troublés…

Lac du serpent _ @Maryline Jury_ C’est une photo de vacances 🙂

Une manière de développer ces qualités est d’apprendre à lâcher consciemment le superflu pour se concentrer sur l’essentiel.

Et c’est fou comme nous savons la plupart du temps ce qui est essentiel, et comme nous pouvons disperser notre énergie dans des futilités.

Ce ne serait pas grave si cela nous rendait heureux…mais ce n’est le plus souvent pas le cas.

J’observe de manière amusée, mon esprit projeter de la satisfaction sur certaines choses ou situations et je ressens ensuite la déception quand la réalité ne tient pas les promesses que le désir avait faites.

Qui n’a jamais imaginé que sa vie allait changer en beaucoup plus grande proportion que ce qui s’est effectivement passé, suite à l’acquisition d’une nouvelle paire de chaussures/tatouage/voyage/appartement ?

Personne ne peut savoir à notre place ce qui est juste pour nous, et les pratiques de pleine conscience nous permettent d’amener de la clarté dans notre quotidien, ce qui est extrêmement libérateur.

Cela peut passer par des actions concrètes comme le désencombrement de nos espaces de vie et de nos esprits.

La pensée dominante ne nous invite pas à considérer que le dépouillement peut-être une source de joie (pas très bankable…) mais quiconque à déjà ôté de la poussière dans une pièce, s’est débarrassé d’objets lui rappelant de mauvais souvenirs, a déjà vécu cette sensation merveilleuse de se sentir plus léger.

Ceux qui me suivent depuis longtemps le savent, j’adore les contes.

Les contes ont le pouvoir magique de nous permettre d’intégrer de manière imagée et en très peu de mots des concepts abstraits et de susciter des prises de conscience.

Celui que je partage avec vous ce mois-ci est issu de l’excellent ouvrage de Frédéric Lenoir, illustré par Laure Philippon, intitulé « Les contes de l’âme du monde – 22 leçons de sagesse à partager avec vos enfants ».

«Écoutez l’histoire de cette femme (ce pourrait bien sûr être un homme) tenant son enfant dans les bras. Passant devant une grotte, elle entend une voix mystérieuse qui lui dit: «Entre et prends tout ce que tu veux. Mais souviens-toi d’une chose : quand tu seras ressortie, une porte se fermera à tout jamais. Profite de l’opportunité, mais n’oublie pas le plus important.»

La femme pénètre dans la grotte et y découvre un fabuleux trésor.

Fascinée par l’or, les diamants et les bijoux, elle dépose son enfant sur le sol et s’empare de ce qu’elle peut. Elle rêve à ce qu’elle va pouvoir faire de ces richesses. La voix mystérieuse lui dit : «Le temps est écoulé, n’oublie pas le plus important.» A ces mots, la femme chargée d’or et de pierres précieuses court hors de la cavité dont la porte se ferme derrière elle, à tout jamais.

Elle admire son trésor, et se souvient alors, seulement, de son enfant qu’elle a oublié à l’intérieur.»

Cette histoire m’est d’une aide précieuse, lorsque je ne sais plus comment hiérarchiser mes priorités. N’hésitez pas à la partager sans modération avec les enfants en expliquant si besoin que l’enfant symbolise nos valeurs, ce qui est important pour nous et le sens que nous souhaitons donner à notre existence.

Pour approfondir vos réflexions sur le thème de la simplification, je vous conseille également l’ouvrage de Mino Rakotozandriny « Maman minimaliste – Simplifiez votre vie pour faire le bonheur de vos enfants » qui propose de nombreuses pistes concrètes et stimulantes.

Une saine et inspirante lecture !

Au plaisir de vous retrouver bientôt, peut-être,

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De l’essentiel et du superflu
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