Kōan est une courte phrase ou une brève anecdote absurde, énigmatique ou paradoxale, ne sollicitant pas la logique ordinaire, utilisée dans certaines écoles du bouddhisme chan ou zen.

 

Le kōan est un objet de méditation qui serait susceptible de produire le Satori ou encore de permettre le discernement entre l’éveil et l’égarement.
Le kōan prend la forme d’une aporie qui ne peut être résolue de manière intellectuelle. Le méditant doit délaisser son appréhension habituelle des phénomènes pour se laisser pénétrer par une autre forme de connaissance intuitive.

Quelques exemples : 
 
« Quel est le son d’une seule main qui applaudit ? »
 
« Le soleil de midi ne fait pas d’ombre »
 
« Le bambou existe au-dessus et en dessous de son nœud »
 
« Lorsqu’il n’y a plus rien à faire, que faites-vous ? »
 
« Imaginez un homme sur un arbre. Il est accroché par les dents à une branche. Ses mains ne peuvent saisir la branche, et ses pieds n’atteignent pas le tronc de l’arbre. Sous l’arbre, quelqu’un lui demande, “Pourquoi Bodhidharma est-il venu de l’Ouest ?” Si l’homme ne répond pas du tout, il fait défaut au questionneur. Mais s’il répond, il tombe et se tue. Dans une telle situation, que doit-on faire ? »
 
«Non anxieux ici, non anxieux toute la vie. »
 
«J’éteins la lumière, où va-t-elle ?»
 
«Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as.»
«Un de gagné, un de perdu.»
 
«Jour après jour, c’est un bon jour.»
«A esprit libre, univers libre.»
 
«La courbe ne peut inclure la ligne droite.»
 
«Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs.»
 
«Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté.»
 
«Sur le chemin de la connaissance de soi, nos ennemis peuvent se révéler être nos meilleurs amis»
 
«Que puis-je offrir que je ne possède pas ?  Que puis-je posséder qui ne m’ait été offert ?»
«Si d’expérience je sais que la flamme peut me brûler la main, pourquoi est-ce que je ne la retire pas du feu…»
Non anxieux ici, non anxieux toute la vie
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