J’ai envie de partager avec vous quelques extraits de ce livre, et vous donner peut être envie de le lire dans son intégralité.
Ceux qui ont « l’habitude » de lire des livres de développement personnel et de psychologie, retrouveront des notions universelles bien connues.
En tout cas, ce livre fait du bien, il se lit facilement et insuffle confiance et joie. 
L’auteur n’hésite pas à faire part de ses expériences personnelles et rend pratique toutes les connaissances théoriques qu’il transmet.


Morceaux choisis en toute subjectivité dans leur ordre d’apparition :
Surmonter les obstacles
 » La meilleure réponse à un obstacle extérieur incontournable est une réponse intérieure: un lâcher prise qui rend l’obstacle moins lourd parce que librement accepté, mais aussi éventuellement susceptible d’être surmonté par une initiative personnelle appropriée. Savoir que la solution est en nous et non à l’extérieur, que nous sommes responsables de notre bonheur présent et futur. »

Travailler 
 » Travailler, agir sur le réel, est un élément indispensable à notre bien être, et plus encore à la croissance de notre être. Agir sur le monde en le marquant de notre intériorité, se sentir un agent d’évolution du réel qui nous entoure. »

Vivre en paix
 » S’idéaliser soi même, idéaliser son clan ou sa nation, a pour conséquence de rejeter le mal sur l’extérieur. C’est ainsi que se légitiment presque toutes les guerres. »

Aimer
 » Je ne pense pas qu’une relation amoureuse authentique puisse s’établir entre deux amants qui ne soient pas amis. Car la passion n’est pas destinée à durer. L’amour passionnel est fondé sur le désir sexuel, sur des fantasmes que nous projetons sur un autre que nous ne connaissons pas vraiment. Il s’agit bien souvent d’attentes inconscientes liées à la relation que nous entretenions enfant avec nos parents. La passion nous procure une extraordinaire vitalité, mais elle s’érode avec le temps. Un jour le désir s’émousse, le réel revient, on découvre l’autre tel qu’il est. S’il était aussi un ami, la passion cède la place à une relation tout aussi forte, celle de l' »amitié parfaite » que chante Aristote et qui est au fondement du réel amour puisqu’elle est la rencontre avec  » un autre soi même, qui a pour rôle de fournir ce qu’on est incapable de se procurer par soi même ». L’amour d’amitié constitue en effet une double expérience de similarité et de complémentarité. Nous nous aimons parce que nos âmes se ressemblent. Et nous nous aimons aussi parce que l’autre nous apporte ce qui nous manque et nous ne pouvons nous donner à nous même. »

Payer des impôts
« Aujourd’hui comme hier mon bonheur tient à tout autre chose qu’aux biens matériels: celui de me réaliser moi même et d’être en relation harmonieuse avec les autres; d’avoir la liberté d’écrire tous les matins en écoutant du Bach sous l’œil intrigué de mon chat noir qui ronronne à côté de moi. Celui d’aller me détendre par une promenade en forêt ou par un entraînement de foot avec une bande de joyeux copains. Comme le dit si justement Diogène: « les choses nécessaires coûtent peu, les choses superflues coûtent cher. » Une bonne part de mes revenus part en impôts et c’est tant mieux. Même si je suis parfois agacé devant le gâchis de l’argent public, je suis fier de vivre en France, un pays où il existe une sécurité sociale pour tous, un revenu minimum pour les plus démunis, une assurance chômage, des aides publiques aux personnes âgées, aux familles, aux jeunes étudiants sans ressources, aux handicapés. Accepter de payer beaucoup d’impôts quand on gagne bien sa vie, c’est la première manière de partager. c’est pourquoi, contrairement à d’autres écrivains, je ne souhaite pas aller vivre en Irlande, en Belgique ou en Andalousie. Et puis il fait si bon vivre en France! »

Devenir qui nous sommes vraiment
 » Je suis toutefois inquiet face aux dérives de cette quête dès lors que se greffe l’obligation de réussite, de performance, de réalisation de soi et de bonheur. Dans nos sociétés que je qualifierais d’hypermodernes, le but est devenu inatteignable, et le plus grave est qu’il a été présenté comme étant à la portée de tous, pour peu qu’on y mette de la volonté.
Le culte de la performance revêt de nos jours un caractère impitoyable. Un divorce, la perte d’un emploi sont ressentis comme des échecs personnels graves. Une femme doit désormais être une parfaite épouse ou compagne, une maîtresse sexy, une mère de famille disponible, et, bien entendu, il faut qu’elle soit aussi parfaitement accomplie sur le plan professionnel. La pression est telle que, confrontée aux échecs, beaucoup s’effondrent. Comme je l’ai déjà évoqué plus haut, la dépression est souvent la conséquence, directe ou indirecte, de l’incapacité à atteindre les objectifs de performance et de réalisation de soi que la société nous donne – et que nous nous donnons aussi, sous l’influence des codes sociaux. »

Vivre simplement 
 » C’est la joie qui mène au renoncement et non l’inverse »




Petit traité de vie intérieure…extraits

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