Qui n’a jamais élaboré pendant les vacances scolaires ou pendant un congé parental, une liste extravagante de choses à faire?
Par exemple : 
– trier les photos prises depuis l’arrivée du numérique et les imprimer, 
– repeindre le salon, 
– réaménager la cave,
– trier les vêtements de toute la famille
– ne manger que du bio, frais, de saison, varié, fait maison…


Aujourd’hui, une histoire courte et efficace pour se réconcilier avec celui qui reste à la maison ou avec vous-même si finalement comme la plupart des parents normaux vous avez tout juste réussi à laver (vos enfants et vous même…), ranger à peu près et trier une salade…
« Un soir celui qui travaille rentre du travail. Ses enfants, encore en pyjama, jouent dans la boue du jardin. Sur le gazon tout autour de la maison, des cartons vides de repas congelés et des boîtes de jus. En rentrant dans la maison, c’est encore pire. La vaisselle sale est éparpillée dans toute la cuisine, le repas du chien est renversé sur le sol, une vitre est brisée et il y a du verre partout.
Dans le séjour, se trouvent des jouets, des vêtements, une tâche sur le tapis et une lampe renversée. 
Celui qui travaille a très peur qu’il soit arrivé quelque chose à celui qui reste à la maison. Celui qui travaille se précipite au second étage et là, stupéfait trouve celui qui est resté à la maison en train de lire tranquillement.
Celui qui est resté à la maison se retourne en souriant et lui demande: 
_ Comment était ta journée?
_Que…que s’est il passé ici aujourd’hui?
Celui qui est resté à la maison dit en souriant, 
_Tu sais chaque jour en rentrant tu me demandes ce que j’ai fait durant la journée et quand je réponds que je me suis occupée de la maison et des enfants, tu me dis: « c’est tout? » 
Eh bien aujourd’hui, je n’ai rien fait!« 

Cette histoire un peu modifiée (ce n’est plus toujours la femme qui reste à la maison), est tirée de l’excellent livre d’Isabelle Filliozat « Il n’y a pas de parent parfait » à lire et à relire dans son intégralité pour trouver des pistes quand on a l’impression que rien ne va plus…
Celui qui travaille et celui qui reste à la maison avec les enfants
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