Bonjour à chacune et chacun,

Après le black friday, le cyber monday et en prévision des soldes et autres journées magiques, je vous propose d’interroger la notion de plaisir.

En effet, nous sommes quotidiennement encouragés à profiter, à nous faire plaisir « parce que nous le valons bien ».

Ceux parmi nous qui tentent de remettre en cause le présupposé qui consiste à dire et penser que plaisir+plaisir+plaisir+plaisir = bonheur sont souvent taxés de rabat-joie, de père la Morale et pourtant…

Avoir tout pour être heureux est-il suffisant ?

N’avez-vous jamais vu des enfants à qui le Père Noël a apporté toute la liste pleurer leur inconfort d’être à ce point stimulés ? Quels ingrats dira t-on, ils ont tout ce qu’ils ont voulu et ne sont pas heureux. C’est bien simple quoi qu’on fasse, il ne sont jamais contents !

La mauvaise nouvelle (ou la bonne 🙂 !) c’est que nous avons bien raison.

Le profond contentement ne peut venir que de l’intérieur et n’est pas dépendant des plaisirs, même les plus intenses, les plus raffinés et offerts par d’autres avec les meilleures intentions….

Alors, se faire plaisir ou faire plaisir à un enfant, c’est bien ou c’est pas bien ?

Eléments de réponse en images, je vous laisse vous faire votre propre opinion !

En ce qui me concerne, je prendrai plaisir à choisir des cadeaux pour mes proches, à en recevoir et à en offrir, je savourerai les repas de fêtes et cultiverai de la gratitude pour ceux qui ont contribué à rendre cela possible, et… j’essaierai de ne pas être dupe !

Le bonheur est une attitude qui se nourrit au quotidien par notre faculté de discernement et la qualité de notre présence.

Bonnes fêtes de fin d’année à chacune et chacun, je vous souhaite beaucoup de plaisirs et assez de présence pour rester stable au milieu et ne pas inhiber votre quête du bonheur !

 

 

 

Faut-il faire plaisir à nos enfants ?
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