Bonjour à chacune et chacun,

En 2017, c’était chouette ! De très beaux projets ont vu le jour notamment sous la forme de partenariats avec L’Inspection Académique et la Ville de Lyon. Je suis ravie que, grâce à l’engagement et au soutien de personnes pionnières et motivées, l’entrainement à l’attention et la bienveillance comme pratique, rayonnent jusque dans nos institutions pour permettre au plus grand nombre de grandir en conscience.

Expérimenter la pause (la vraie, pas celle qui diffracte notre attention en mille activités frénétiques), pour vivre pleinement chaque instant, nourrir notre intériorité, être ancré(e), peut changer radicalement notre vie.

Pacifier notre rapport au temps

Si nous nous soumettons à un rythme trop rapide notre vie se transforme en une succession de tâches et nous devenons de bons petits soldats désincarnés. Eloignés de notre centre, de notre intériorité, nous sommes accablés par des sentiments d’inefficacité et d’insuffisance personnelle.

Parfois la vitesse nous grise, nous donne un sentiment de puissance, d’importance et nous la recherchons en nous y jetant tout entier… au risque de nous retrouver quelques temps plus tard épuisés, avec la sensation désagréable d’être passé à côté de l’essentiel en confondant agitation et intensité.

Lorsque « rien » ne se passe, en l’absence de sollicitation extérieure, nous sommes confrontés à l’ennui.

 

Illustration Xavier Gorce

 

Nous cherchons à nous éloigner de cette sensation, à devenir, nous engager dans une activité qui nous aidera à nous sentir vivant.

Lorsque nous ne devenons pas aussi rapidement que nous le souhaitons la personne que nous aimerions être, nous sommes découragés, et nous oublions que le temps peut-être un allié. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas rapidement les résultats de nos efforts qu’il ne se passe rien, ce que démontre l’histoire du bambou chinois (1)

« On raconte qu’il existe en Chine une variété de bambou tout à fait particulière. Si l’on en sème une graine dans un terrain propice, il faut s’armer de patience…En effet, la première année, il ne se passe rien : aucune tige ne daigne sortir du sol, pas la moindre pousse.

La deuxième année, non plus. La troisième ? Pas davantage. La quatrième, alors ?…Que nenni ! Ce n’est que la cinquième année que le bambou pointe enfin le bout de sa tige hors de terre. Mais il va alors pousser de douze mètres en une seule année :  quel «rattrapage » spectaculaire ! La raison est simple : pendant 5 ans, lorsque rien ne se produit en surface, le bambou développe secrètement de prodigieuses racines dans le sol grâce auxquelles, le moment venu, il est en mesure de faire une entrée triomphante dans le monde visible, au grand jour. » (1)

(1) Histoire issue de « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite… » Olivier Clerc, Marabout, Les petits collectors.

Etre présents

En 2018, je nous souhaite de cultiver notre discernement, et notre patience pour persévérer dans la pratique de la pleine conscience.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette pratique, je serai ravie d’échanger avec vous au cours d’une conférence-atelier.

Des programmes de pratique de pleine conscience pour enfants et adolescents démarrent prochainement.

Des ateliers ponctuels pour les parents et éducateurs sont également programmés.

 

 

2018 : Vite ! Hâtons-nous de ralentir !
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