Nous sommes dans une société utilitariste (qui a envie de s’entendre dire « Tu sers à rien ! » ?), et nous voulons que ce à quoi nous consacrons notre temps et notre argent, si nous n’en retirons pas un plaisir immédiat, soit utile, efficace.

Animer des ateliers de méditation de pleine conscience, est bien différent de fabriquer un produit dont on pourra définir les caractéristiques exactes.

Il s’agit de créer les conditions pour que les participants puissent être en contact avec cette chose incroyable qui est leur propre expérience.

Et ce simple contact, peut être à l’origine de nombreuses transformations…En pratiquant, je peux notamment :

Me rendre compte de la volatilité de l’attention attirée inexorablement par le stimuli le plus intense, drôle, étonnant, violent, vulgaire…et pas forcément le plus adapté à la situation et à mon épanouissement.

Par exemple :

– je veux être en forme demain et je n’arrive pas à décrocher des écrans ce soir,

– je veux me sentir serein.e et confiant.e, et je passe de nombreuses heures devant les chaînes d’information en continu,

– je veux me sentir à l’aise dans mon corps et je passe beaucoup de temps à admirer et me comparer à des modèles de beauté inatteignables, ce qui me déprime et m’ôte toute énergie pour prendre soin de mon corps.

– je veux partager des moments de connexion avec mes proches et je suis tellement pris.e par mon récit intérieur que je n’entends pas ce que me dit mon interlocuteur,

– je veux réussir mon examen et je scrolle depuis 1h00 alors que je m’étais juré.e de n’y passer que 5 minutes.

En observant tous ces phénomènes_absolument normaux lorsque je fonctionne en pilotage automatique_je peux :

– Choisir en conscience où placer et maintenir mon attention (mon énergie, donc…). Je pourrai ainsi délibérément choisir de pratiquer le « deep work » puis m’adonner à mes loisirs préférés plutôt que de travailler distraitement et mal, en m’épuisant…

En me familiarisant avec mes ressentis, je peux :

– Être en contact avec mes émotions, les accueillir, les valider pour ne pas me laisser submerger et ainsi devenir un peu plus libre de mes actes et de mes choix.

– Décoder, et prendre en charge mes besoins, des plus basiques_repos, nourriture…_aux plus subtils_besoin de reconnaissance, de sens, de connexion…

– Pacifier mes relations avec moi-même et avec les autres. En prenant conscience de mon propre récit intérieur_ La plupart d’entre nous y est tellement habituée qu’il devient une infra-perception_ je pourrai voir plus clairement les tendances de mon mental à juger, comparer, dénigrer, entrer en lutte avec la réalité, et m’autoriser à ressentir les souffrances et le découragement que cela génère pour sortir de ce cercle vicieux, m’auto-accompagner de manière bienveillante et retrouver du pouvoir d’agir.

– Agir en conscience, en lien avec mes valeurs et dans le respect des autres.

J’ai récemment vu passer cette phrase sur les réseaux sociaux, et franchement j’aime bien, alors je partage ! « Fais toi du bien sans faire de mal aux autres, fais du bien aux autres sans te faire de mal ».

…Et pourquoi pas…contribuer par mes actes, à un monde meilleur !

Alors voilà, je me surprends à penser que ce serait vraiment chouette que cette pratique soit enseignée à tous, au même titre que le français et les mathématiques, pour former des citoyens épanouis, responsables et capables de coopérer pour le bien commun.

Et cela me donne très envie de me lever le matin !

Concrètement, les modalités pratiques sont choisies en fonction de l’âge des participants_des histoires animées par la mascotte grenouille en peluche, aux outils d’introspection et d’expérimentation les plus aiguisés_ pour permettre à chacun d’explorer.

Vous pouvez consulter l’agenda des ateliers en suivant ce lien,

Je suis joignable par mail [email protected] ou par téléphone au 06-78-83-45-32 si vous souhaitez en savoir plus et mettre en place une intervention (cycles d’ateliers, conférence, formation) dans votre classe, votre association ou dans votre entreprise.

A quoi bon ?
X